Les Crus du Cognac
En 1860, le Cognac voit ses terroirs rationnalisés en 6 crus différents par Henri Coquand selon les appellations suivantes :
On trouve également un vin de liqueur dans la région de Cognac, issu d’un assemblage de cognac et de moût de raisin rouge et blancs issus du vignoble cognaçais, voire plus rarement bordelais : le Pineau des Charentes.
Les cépages du Cognac
L’ugni blanc est le raisin du Cognac par excellence. Son acidité permet de ne pas sulfiter, car le goût de soufre se retrouverait exacerbé par la distillation. Elle prend ainsi le rôle de conservateur naturel. Le colombard, la folle-blanche et le folignan (croisement de la folle-blanche et de l’ugni-blanc) peuvent également être distillés.
Les acteurs du Cognac
Les Anglais sont les premiers à commercialiser le Cognac, en France comme à l’étranger. Martell et Hennessy sont les premiers à avoir investi dans le négoce de ce spiritueux, ce qui en fait un produit binational par excellence. Les maisons de Cognac prennent aujourd’hui une grande part de marché et les petits producteurs se raréfient.
Que signifient les sigles sur les étiquettes?
A noter : Contrairement aux armagnacs, les cognacs millésimés sont extrêmement rares. Assez traditionnel par son élaboration, le cognac a toujours été vieilli en fût de chêne. Mais il connaît aujourd’hui un renouveau à travers des affinages plus variés.
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Comment le cognac est devenu la plus grande eau-de-vie française, exportée à plus de 90 % chaque année ?
Avant le XVème siècle, le cognac était un vin tranquille qui souffrait d’une mauvaise conservation lors des transports, notamment rendus difficiles par la Guerre de Cent Ans. On décide alors de le distiller, et de le mélanger au reste du vin - opération qui a favorisé l’essor commercial de ce « vin brûlé » et occasionné un franc succès auprès des commerçants Hollandais (qui le baptiseront brandwijn), puis auprès des Anglais (brandy). Ce vin distillé une fois deviendra officiellement Cognac en 1824, après la découverte des avantages d’une double distillation et du vieillissement qui s’opérait alors à l’insu des hommes, dans les fûts stockés pendant de longues périodes. Un destin qui en fait aujourd’hui la plus grande eau de vie française, exportée à plus de 90% chaque année.